Les raisons d’un refus
Il s’agit le plus souvent d’un non-respect des prescriptions du PLU. C’est le risque induit par l’achat d’une maison sur catalogue et non étudiée en fonction de son implantation. Les chalets de montagne, par exemple, peuvent être difficiles à intégrer en plaine.
Contrairement aux idées reçues, une maison en bois massif ne ressemble pas toujours à un chalet de montagne. Elle peut même être très contemporaine et s’intégrer en zone urbaine. Si le refus de permis concerne les madriers apparents, on peut recourir à un parement en bardage bois ou en crépis. Les assemblages des angles peuvent être masqués par des coffrages en bois
Les refus ne sont pas arbitraires et doivent être motivés. Ils ne sont pas le fait d’une seule personne. Sauf dans les sites classés, la DDE n’a qu’un rôle consultatif. Si le maire est favorable au projet, il peut prendre un arrêté pour vous délivrer le permis quel que soit l’avis de la DDE.
Que faire en cas de refus ?
Consultez les services d’urbanisme et le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement (CAUE) de votre région, présentez-leur votre projet avant de déposer le permis et lisez bien le PLU ! Tenez compte de leurs observations.
Travailler avec un architecte permettra d’intégrer le projet dans son environnement et éventuellement, d’apporter les modifications requises par l’urbanisme. Le bois permet toujours de trouver des compromis architecturaux.
Quels recours en cas de refus abusif : En cas de refus, le demandeur du permis de construire peut exercer :
- Un recours auprès de l’auteur du refus pour en demander l’annulation, dans un délai de 2 mois à compter de la date de notification de la décision. Dans ce cas, une simple lettre rappelant les références du dossier suffit.
- Un recours contentieux peut également être exercé auprès du président du tribunal administratif dont dépend le lieu du projet de construction dans le même délai.